dimanche 30 mai 2010
Le soleil et la peau
Les rayons du soleil, on le sait, peut être nocif pour la peau. Dix conseils pour se protéger des rayons du soleil sans sacrifier les sorties estivales.
1- Protégez-vous ainsi que les vôtres, en particulier entre 11 h et 16 h, lorsque les rayons du soleil sont les plus ardents, ou à toute heure du jour lorsque l'indice UV atteint 3 ou plus. Un petit truc: durant cette période, votre ombre est plus courte que vous!
2- Si vous n'arrivez pas à trouver un coin ombragé, créez votre propre zone d'ombre.
Soyez prévoyant et apportez un parasol. Vous pourrez ainsi avoir de l'ombre à volonté!
3- Évitez d'exposer les bébés de moins de 12 mois aux rayons directs du soleil.
Parce que leur épiderme est très sensible, les bébés ont besoin d'une protection supplémentaire; placez toujours leur poussette ou leur parc à l'ombre - sous un arbre ou un parasol. Les bébés de plus de 6 mois peuvent porter un écran solaire.
4- Efforcez-vous de pratiquer vos activités extérieures avant 11h ou après 16h.
5- Couvrez vos bras et vos jambes.
Habillez-vous de manière à vous protéger du soleil. Choisissez des vêtements qui sont:
* amples, comme un t-shirt;
* faits d'un tissu serré;
* légers.
6- N'oubliez pas votre chapeau!
La plupart des cancers de la peau se développent sur le visage et sur le cou; ces parties du corps ont donc besoin d'une protection accrue. Portez un chapeau à large bord qui protège bien la tête, le visage, les oreilles et le cou. Les chapeaux dépourvus d'un large bord, par exemple les casquettes de base-ball, ne protègent pas suffisamment.
7- Appliquez une crème solaire
· Utilisez un filtre dont le facteur de protection solaire (FPS) est d'au moins 15 - ou de 30 si vous travaillez en plein air ou prévoyez passer la majeure partie de la journée dehors.
· Choisissez les produits à « spectre étendu » qui vous protègent contre les deux types de rayons ultraviolets, les UVA et les UVB. Appliquez une bonne quantité de crème 20 minutes avant d'aller à l'extérieur.
· Remettez-en au moins toutes les deux heures, en n'oubliant pas de protéger votre nez, vos oreilles et le dessus de vos pieds. Utilisez un écran hydrofuge si vous vous baignez ou que vous vous trouvez à proximité de l'eau.
· Un filtre solaire ne peut bloquer tous les rayons du soleil; utilisez-le en plus et non au lieu de rechercher les endroits ombragés ou de porter des vêtements et un chapeau protecteurs. Ne vous fiez pas aux seules crèmes solaires, mais utilisez-les comme protection supplémentaire.
8- Portez vos lunettes de soleil
Les lunettes de soleil bloquent une grande quantité de rayons UV qui peuvent être dommageables pour les yeux. Laissez-les donc sur votre nez, et faites-en porter aussi aux enfants. Choisissez des lunettes de soleil:
· teintées uniformément;
· aux lentilles moyennement ou très foncées, de teinte grise, brune ou verte;
· offrant une protection contre les UVA et les UVB.
9- Évitez d'utiliser les dispositifs de bronzage artificiel
Tout comme le soleil, la lumière dégagée par les installations de bronzage et les lampes solaires contient des rayons UV qui brûlent la peau, la font vieillir prématurément et augmentent le risque de cancer de la peau.
10- Examinez votre peau régulièrement
Vous ne pouvez être totalement à l'abri des effets nocifs du soleil. Avec le temps, l'exposition aux rayons UV peut entraîner le cancer de la peau. Apprenez à connaître votre peau et signalez tout changement à votre médecin.
Sources
Société canadienne du cancer
lundi 26 avril 2010
La sieste
Qu’est-ce que la sieste
Le mot SIESTE vient du latin "sixta" qui signifie "la sixième heure du jour".
La sieste désigne un temps de repos pris au milieu de la journée, le plus souvent après le repas de midi. La plupart des mammifères dont l'homme a été programmé génétiquement pour faire la sieste. En effet, entre 12H et 15H la fatigue apparaît, l'attention diminue... et ce contrairement aux idées reçues même si on n'a pas pris de repas avant, le besoin de dormir se fait sentir.
Sa pratique diffère selon les cultures, le climat et les individus.
Il est important de distinguer plusieurs types de siestes : la sieste éclair qui dure généralement entre 10 et 30 minutes — cette durée est d'ailleurs généralement conseillée, car au-dessus de 30 min de sieste, il est assez difficile de revenir rapidement à l'état d'éveil; la "sieste royale" à partir d'une heure; la microsieste qui dure moins de 5 minutes.
Il est tout de même conseillé de ne pas commencer à faire la sieste après 16H pour ne pas avoir d'effet négatif sur la nuit suivante.
La sieste au travail
Des dizaines de milliards de dollars. C'est le coût de la fatigue sur l'activité annuelle des Etats-Unis, selon la Commission nationale américaine sur les troubles du sommeil. Or l'instauration de la sieste au travail ne coûte rien, ou presque, et rapporte beaucoup en termes de productivité, assènent les scientifiques.
Comme le rappellent William et Camille Anthony, un couple de chercheurs de l'université de Boston, dans L'Art de dormir au travail, un somme de 15 à 30 minutes suffit pour ragaillardir un employé épuisé, augmenter ses facultés de concentration et de mémoire et lui éviter quelques bourdes.
En Chine, le droit à la sieste est inscrit dans la Constitution de 1948, article 49 : « Ceux qui travaillent ont droit à la sieste ». Au Japon, de nombreuses entreprises japonaises ont aménagé dans leurs locaux des espaces destinés à la sieste plus ou moins forcée de leurs employés.
En Occident, la sieste est souvent vue comme un « luxe », un temps volé au temps de travail ou à d'autres activités ou même associé à la paresse. Lors de la sieste, il est possible de s'allonger simplement ou de dormir franchement. Le temps varie selon les personnes, de dix minutes à plusieurs heures.
Sources : Claire Ané / LEMONDE.FR /
wikipedia.org
Informations supplémentaires
Les pouvoirs de la sieste (Radio-Canada)
Les bienfaits de la sieste (Doctissimo)
Les bienfaits de la sieste sur la mémoire (Objectif Sciences international)
Waking Experience Affects Sleep Need in Drosophila
Vous pouvez faire connaître Pause-Énergie à vos amis, collègues ou relations d’affaires. Si vous désirez leur faire parvenir l’adresse de notre site, cliquez ici.
vendredi 26 mars 2010
L'eau du robinet ou en bouteille?
Doit-on boire l’eau du robinet ou l’eau en bouteille?
Personnellement, je ne bois presque jamais l’eau en bouteille. A moins de me retrouver dans un camp de réfugier Afgan, de vivre a Walkerton ou n’avoir pas d’autres choix que de boire l’eau du Gange.
L’eau en bouteille est la boisson qui a connu le taux de croissance le plus élevé dans le monde. Eau de source, minérale, distillée, enrichie ou simplement prélevée à même des réseaux d’aqueduc ou de puits artésiens, en 13 ans, la consommation mondiale de ces produits a été multipliée par 20, passant de 7,5 milliards de litres d’eau embouteillée en 1990 contre 154 milliards en 2004. Ce marché est évalué à 43 milliards de dollars. Au Canada, une étude réalisée en 2006 révélait que presque 3 ménages sur 10 buvaient principalement de l’eau en bouteille, peu importe s’ils étaient raccordés à un réseau d’aqueduc municipal ou à une source d’alimentation privée.
Quels sont les arguments des pro-robinet
L'eau du robinet au Canada fait l'objet d'une étroite surveillance provinciale ou territoriale sous les *Recommandations pour la qualité de l'eau potable au Canada.
Hormis les taxes municipales, l'eau du robinet est pour ainsi dire gratuite.
Le fait de boire exclusivement de l'eau embouteillée pourrait vous priver des bienfaits du fluor que certaines municipalités ajoutent dans le réseau d'eau publique.
Voici les arguments des pro-bouteille
Pour certains, l'eau du robinet a un goût désagréable. Le goût de l'eau varie d'un lieu à l'autre, et dépend de sa source et de son traitement.
Dans une société pressée et occupée qui n'arrête jamais, l'eau en bouteille est une solution pratique.
Santé Canada contrôle la qualité de l'eau vendue en bouteille, et l'Agence canadienne d'inspection des aliments impose des normes de sécurité pour l'eau embouteillée.
Malgré un traitement méthodique, l'eau publique peut être contaminée par des polluants présents dans l'environnement ou lors d'inondations.
Mais l’eau du robinet contient-il vraiment des médicaments?
Selon un article de MediResource, Ces produits sont utilisés par milliers de tonnes chaque année, mais, la bonne nouvelle, c'est que leur concentration dans les sols et les eaux reste basse.
Les pro-robinet affirment tout haut que le plastique des bouteilles est toxique et contribue à augmenter les déchets. C’est en partie vrai, mais, un peu de nuance s’impose.
Le type de plastique utilisé pour la plupart des bouteilles d'eau, le polytéréphtalate d'éthylène (PTE ou PTPE), est considéré comme sûr. Le code de recyclage nº 1 qui apparaît au fond de la bouteille indique qu'il s'agit bel et bien de plastique PTE. Cependant, vous devez la recycler.
Si cette bouteille n’est pas de plastique PTE, cela représente des tonnes de plastique qui se désagrègent pendant 1000 ans dans les sols et y rejettent des substances toxiques qui risquent de contaminer les sources d’eau souterraine. De plus, la fabrication des bouteilles de plastique, leur transport et leur recyclage nécessitent l’utilisation de ressources non renouvelables alors que leur destruction dégage des fumées polluantes.
Nous savons tous que la plupart des eaux embouteillées sont directement puisées des réseaux aqueduc de certaines municipalités. Cette pratique, parfaitement conforme au règlement sur les eaux embouteillées du Québec et à la Loi sur les aliments et drogues fédérale, concerne 25 % des eaux en bouteille. Les exemples les plus connus sont les marques Dasani et Aquafina, embouteillées respectivement par Coca-Cola et Pepsi.
L’eau du robinet au Québec est saine. Le corps humain n’a pas besoin d’une eau pure à 100 %. Pour les gens qui veulent tout de même avoir de l’eau pure, Eau Secours ! recommande de l’eau filtrée plutôt que de l’eau embouteillée pour éviter que des millions de bouteilles de plastique se retrouvent dans les dépotoirs.
Avez-vous fait votre choix?
En faite, votre choix est selon vos valeurs, votre mode de vie et vos actions. Si vous préférez l’eau du robinet, protégé la en ne jetant pas vos médicaments dans les toilettes. Vous aimez mieux l’eau embouteillée, n'achetez que des bouteilles recyclables.
Articles supplémentaires et organisme écolo
Document visuel sur les conséquences environnementales des bouteilles (anglais)
Eau secours
Aquamania
Gouvernement du Québec
Santé Canada
Tera Eco (France)
La table pour la récupération
MCA
jeudi 25 février 2010
Etes-vous en burnout ou faites-vous une dépression?
Le burnout tire son origine du milieu de travail. Dans la dépression, le travail n’est pas la cause, mais peut être un facteur aggravant. Le burnout est toujours causé par le stress chronique, tandis que c’est le cas une fois sur deux pour la dépression.
La définition médicale du burnout est, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), *un sentiment de fatigue intense, de perte de contrôle et d’incapacité à aboutir à des résultats concrets au travail.
On ne dispose pas de statistiques précises sur l’épuisement professionnel. Néanmoins, 26 % des travailleurs québécois affirment vivre un niveau de stress quotidien élevé.
Le burnout ne peut être diagnostiqué comme un trouble mental puisqu'il n'est pas encore reconnu comme tel. On diagnostiquera plutôt un trouble d'adaptation.
Il y a plusieurs facteurs en causes, être constamment surchargé de travail et manquer d’autonomie — ne participer à aucune décision liée à sa tâche — arrivent en tête de liste.
Selon le comité sur la santé psychologique du personnel de l’université Laval, le burnout se développe en quatre étapes :
1- Pour la personne énergique, ambitieuse ayant des objectifs très élevés, investira tout son temps et toute son énergie malgré que les conditions dans lesquelles elle l'effectue son travail ne sont pas nécessairement favorables.
2- La personne se rend compte que, malgré ses efforts constants, les résultats atteints ne sont pas à la hauteur de ses attentes. L'organisation exige toujours plus d'elle. Ses efforts ne sont pas reconnus. En réponse à ce constat, la personne redoublera d'ardeur; elle se mettra à travailler le soir et les fins de semaines pour répondre aux exigences de son travail.
3- La désillusion, est celle où la personne est fatiguée, déçue. Les attentes de l'organisation sont démesurées et la reconnaissance se fait encore attendre. Elle ne pourra jamais y arriver. Elle devient alors impatiente, irritable et cynique. C'est une période de frustration où certains vont commencer à consommer des stimulants pour fonctionner et des somnifères pour dormir.
4- Enfin survient la démoralisation. « Au bout de son rouleau », la personne perd tout intérêt à son travail et à son entourage. Elle a brûlé toutes ses réserves; elle ressent un fort sentiment de découragement, elle n'est plus capable de travailler. C'est le burnout...
Les symptômes
Les symptômes du burn-out sont assez différents selon les personnes, mais 3 axes se dégagent. Tout d’abord il y a l’épuisement émotionnel (on est vidé nerveusement, mentalement, on manque d’énergie et de motivation), ensuite la dépersonnalisation (on se déshumanise, on est froid et cynique au travail, on a des propos négatifs), puis il y a le manque d’accomplissement personnel (on n’est moins productif, on se dévalorise).
Comment prévenir
Si certaines professions sont plus propices que d'autres, ce n'est pas parce qu'elles sont plus stressantes ou parce que les personnes qui en font partie sont moins habiles à gérer leur stress. En fait, ce sont les attitudes personnelles envers le travail et les besoins personnels les plus fondamentaux qui sont en cause.
Comment s’en sortir?
Beaucoup de médecins s’accordent à dire que s’il y a burn-out, il y a forcément incapacité à travailler. Un arrêt de travail est alors obligatoire, car comment se sortir d’une maladie professionnelle en continuant de travailler ? Pour sortir du burn-out, il est souvent indispensable de se faire aider. Une thérapie est souvent choisie car il faut souvent faire retour sur soi, évaluer ce que l’on veut faire professionnellement et qu’elles sont nos limites par rapport au travail,… on devient alors plus réaliste sur ce que l’on veut vraiment.
Le pays ou il y a le plus de gens en burnout est le Japon. Au Japon, le stress au travail est tellement poussé chez certains individus qu’ils n’hésitent pas à se donner la mort. Le burn-out (appelé Karoshi au Japon) entraîne le syndrome dit « de mort par surmenage » du a stress tellement fort que les glandes surrénales (qui engendrent le stress) sont détruites chez cet individu.
Sources
Comité sur la santé psychologique du personnel, 2008 http://www.santepsy.ulaval.ca/sgc/pid/323
Le burnout, (épuisement professionnel), prévention et solutions
Par Jean Garneau , psychologue
dimanche 31 janvier 2010
Les blues de l'hiver
Les blues de l'hiver affectent souvent l'humeur des gens, et dans le cas de certaines personnes, la situation peut devenir sérieuse.
On estime qu’environ 600 000 Canadiens (il y aurait plus de 150 000 Québécois, et de ce nombre, 80 % sont des femmes) souffrent de la dépression saisonnière. Ils manquent dramatiquement d'énergie, ils ont un besoin excessif de sommeil, ils prennent du poids et, souvent, des idées suicidaires font leur apparition.
Les causes du blues hivernal sont aujourd’hui, très clairement identifiées. Notre mode de vie moderne nous éloigne de plus en plus de la lumière naturelle et ainsi notre confinement quotidien dans les bureaux et dans les écoles entraîne un manque de lumière pour notre organisme. Ce manque de lumière, abouti à une sécrétion de mélatonine, c’est cette hormone somnifère qui est la cause du dérèglement de notre horloge biologique et de notre envie perpétuelle de dormir.
*Selon le Dr Brian Bexton, environ la moitié de la population va ressentir cette baisse d'énergie, surtout à partir de la fin octobre. Et le phénomène serait tout à fait normal. Par contre, selon le Dr Bexton, il faut commencer à s'en inquiéter «lorsque ça ne fonctionne plus, quand on commence à avoir des pensées sombres, quand on est découragé et que tout devient une montagne, pas juste un peu plus difficile, mais une montagne devant nous, là il faut consulter.»
Heureusement, il existe une solution: la luminothérapie, aussi appelée photothérapie, qui consiste à s'exposer à une lumière blanche intense. Une solution qui connaît un succès certain, puisque le principal manufacturier de lampes servant à la luminothérapie a vu ses ventes croître de 30 % l'an dernier.
Il semblerait que la luminothérapie n’entraîne pas de dommages oculaires à court, moyen ou long terme, cependant, certaines mises en garde s’imposent. Puisque les rayons ultraviolets (UV) peuvent être dommageables pour l’oeil, il faut s’assurer que la lampe n’en émet pas ou comporte un filtre UV.
Bien que les effets secondaires soient plutôt rares (possibilité de maux de tête, d’agitation et d’insomnie), les spécialistes s’entendent pour déconseiller ce traitement aux personnes souffrant de certaines problèmes oculaires, cataractes, rétinite pigmentaire, dégénérescence maculaire et glaucome, ainsi que certaines maladies affectant la rétine par exemple le diabète. De même, les gens utilisant des médicaments aux effets photosensibles, dont le lithium, ne devraient pas y avoir recours.
Certes, le traitement ne représente pas le remède miracle. Les gens aux prises avec la dépression saisonnière seront peut-être toujours à risque, mais s'ils font leur traitement de luminothérapie pendant la période de diminution de la luminosité, ils vont éviter de sombrer dans la dépression.
Pour ceux qui ne souffrent pas des troubles affectifs saisonniers, mais qui se sentent encore un peu déprimé, souvent un changement de la routine aide beaucoup à combattre les blues de l’hiver.
Pour plus d'information concernant la luminothérapie, veuillez cliquer sur ces liens.
Luminotherapie Quebec
Alpha Lite (un site d'information pour tous ceux qui s'intéressent à la luminothérapie, vente etc.)
Kino-Québec
Sources
*Radio-Canada (émission Enjeux)
Passeport santé
lundi 30 novembre 2009
Pour Noël, comment se comporter au Party de bureau,
Si vous avez un party de bureau pour Noël, sachez qu’il existe certaines règles à suivre afin d’éviter de vous retrouver sous le sapin.
Attention, votre party de bureau est un événement professionnel. Vous n’êtes pas à la maison avec votre famille. La prudence est donc de mise tout comme la retenue.
Sachez qu’il n’est pas convenable de ne pas assister à votre party de bureau. Ceci est une entorse aux règles d'étiquette. Votre absence peut dénoter un manque d'intérêt envers votre emploi ou votre employeur et cela peut vous coûter une promotion. Profitez plutôt de ces événements pour montrer aux patrons que vous savez vous conduire et qu'ils peuvent vous faire confiance dans les événements à caractère social et professionnel. Faire acte de présence est une marque de respect envers votre entreprise, vos collègues et les organisateurs de l'événement.
Pour éviter le retour au travail avec un sac sur la tête, voici quelques règles à suivre:
Voici les erreurs les plus courantes commises lors des partys de bureau:
- Draguer un collègue ou un patron;
- Ivresse;
- Manger au buffet comme un glouton;
- Commérage;
- Vêtements suggestifs (profond décolleté, vêtement moulant, etc.);
- Donner des cadeaux inappropriés;
*Conseils :
1- Présentez-vous aux nouveaux employés et facilitez les présentations;
2- Ne passez pas toute la soirée avec votre clan. Circulez;
3- Mangez un peu avant l'événement. Vous supporterez mieux l'alcool et mangerez moins durant l'événement;
4- Sachez tenir votre verre, serviette et canapés pour offrir une main propre en tout temps;
5- Surveillez votre langage et les sujets de conversations;
6- Si vous voyez que les sujets de conversations ne vous conviennent pas, faites-les dévier ou changez de groupe;
7- Comportez-vous comme si vous étiez sous observation parce que vous l'êtes;
8- Si votre conjoint vous accompagne et qu'il flirte avec un ou une collègue, il est temps de quitter;
9- Si vous dansez, gardez vos distances;
10- Ne soyez pas la dernière ou le dernier à quitter les lieux;
11- Remerciez les patrons et les organisateurs du party. Démarquez-vous des autres!
12- Si vous êtes invité(e) au restaurant, demandez à votre patron ce qu'il suggère et si vous êtes le patron, donnez des suggestions à vos invités. Rendez les gens à l'aise!
*Les cadeaux
Les employés ne donnent pas de cadeaux individuels aux patrons. Si vous tenez à en donner un, optez pour un cadeau de groupe. Si vous avez une assistante, adjointe ou secrétaire, offrez-lui un cadeau. Il s'agit d'une belle marque d'appréciation. Un bonus n'est pas considéré comme un cadeau. Évitez les cadeaux trop personnels ou trop dispendieux. Si vous ne donnez pas de cadeaux à tous les employés, mais à vos proches collaborateurs, offrez-les en privé. Et oui, en Amérique, on doit ouvrir le cadeau devant la personne qui l'offre. Cela peut varier d'un pays à l'autre.
Sources :* Texte de Ginette Salvas, École internationale d'étiquette et de protocole.
vendredi 6 novembre 2009
Pathologies en milieu de travail
Pathologies en milieu de travail (première partie)
Plusieurs clients me demandent « J’ai tellement mal a mon poignet droit, crois-tu que c’est en raison de la souris de mon ordinateur? » ou « Je suis toujours assis et j’ai mal au bas du dos, crois-tu que c’est en raison de ma chaise qui est mal ajustée? »
Il est très difficile de répondre à ce type de questions puisqu’il y a tellement d’éléments autres que le milieu de travail. Nous pouvons déduire, mais pas le confirmer.
Quelles sont les principales pathologies en milieu de travail?
Évidemment, cela dépend de votre travail. Généralement on retrouve sensiblement le même type de problèmes, mais a différents degrés. Assis devant son ordinateur durant plusieurs heures est aussi néfaste pour son dos et ses trapèzes qu’un conducteur de poids lourd qui conduit son camion assis derrière son volant.
Cependant, selon Santé Canada, les recherches menées sur la main-d’œuvre canadienne révèlent systématiquement que les travailleurs de la santé sont davantage exposés aux blessures et aux problèmes de santé mentale que tout autre groupe professionnel, le nombre de congés de maladie étant considérablement plus élevé chez le personnel infirmier qu'au sein des autres professions. Vous pouvez cliquer ici pour consulter l’article de Santé Canada.
Les pathologies les plus fréquentes en milieu de travail touchent principalement le dos (l'arthrose, la hernie discale, la sciatique, le lumbago, etc.).
Mais qu’est que le dos?
La colonne vertébrale est une structure complexe qui comprend de nombreux os, ou vertèbres, des disques mous, la moelle épinière et les nerfs rachidiens.
Les ligaments et les muscles maintiennent les vertèbres de la colonne en place et contrôlent les mouvements du dos. Le dos compte trois courbures naturelles; vu de profil, il a la forme d’un « S ». Cette structure permet une répartition équilibrée du poids porté par les jambes.
C’est dans la région cervicale (le cou) et la région lombaire (le bas du dos) que la colonne vertébrale subit le plus de contraintes. Comme la colonne thoracique bouge peu, elle fait donc moins souvent l’objet de blessures.
Qu'est-ce que le mal de dos ?
Le Mal de dos est souvent qualifié de " Mal du siècle " car de nombreuses personnes en souffrent au moins une fois dans leur vie.
Le Mal de dos peut avoir de nombreuses causes et dépend de la morphologie, de l'histoire médicale et des activités de chacun. Les douleurs dorsales peuvent apparaître suite à des pathologies comme l'arthrose, la hernie discale, la sciatique, le lumbago, etc.
Certaines pathologies sont chroniques, c'est-à-dire qu'elles évoluent au fur et à mesure de la vie. D'autres sont aiguës, c'est-à-dire qu'elles surviennent à la suite d'un faux mouvement ou d'un surmenage physique.
La colonne vertébrale (ou rachis) supporte de nombreuses contraintes mécaniques et physiologiques. Les vertèbres ont une structure complexe : réseau de ligaments, apophyses articulaires, disques intervertébraux. Elles permettent à la colonne vertébrale de jouer ses différents rôles : mobilité du tronc et de la tête, protection de la moelle épinière, circulation des informations par l'intermédiaire des nerfs qui s'échappent de la colonne vers les organes et les muscles.
Les douleurs dorsales apparaissent :
- Lorsque l'un des éléments des vertèbres se détériore, c'est le cas dans l'arthrose lombaire, l'arthrose cervicale ou dans la hernie discale.
- Lorsque les éléments entrent en conflit, c'est-à-dire lorsqu'ils "appuient" l'un sur l'autre : c'est le cas dans le lumbago ou de la sciatique.
Pour avoir un dos sain, il est essentiel de bien se tenir, d’avoir des muscles robustes et des ligaments souples.
Bien se tenir en position debout
Contracter les muscles abdominaux
Redresser le dos
Resserrer les fesses
Plier légèrement les genoux
Position assise
Se tenir droit
Les lombaires (bas du dos) soutenues
Les genoux à hauteur des hanches
Comment soulever un poids sans se blesser le dos?
Vous devez toujours fléchir les genoux afin d’éviter un effort inutile à votre dos. Ensuite, positionnez-vous devant l’objet à soulever avec vos genoux et entrer vos muscles abdominaux. Ne jamais soulever latéralement (de côté) un objet lourd. Les muscles solliciter ne sont pas fait pour ce mouvement, donc, blessure.
Éviter de porter l’objet au bout de vos mains. Le poids est ainsi distribué principalement sur vos lombaires (principale cause des entorses lombaire, etc.)
Les talons hauts
Porter des talons hauts est déconseillé : ces talons déséquilibrent le corps et favorise les douleurs du dos.
La literie : matelas et sommier
Nous passons plus de 30% de notre temps dans notre lit. Un mauvais matelas et un mauvais sommier peuvent être des facteurs favorisant. Penser à changer de matelas au bout de 8 à 10 ans d’utilisation. Un bon sommier et un matelas souple mais ferme sont recommandés.
Apprendre à se détendre et à maitriser son stress
Le stress peut avoir des répercussions négatives sur le mal de dos, comme d’ailleurs sur la plupart des maladies.
Vous avez mal au dos, au poignet, aux trapèzes, bas du dos, etc?
Sans avoir consulté un spécialiste vous supposez que cette douleur est une tendinite, bursite ou un torticolis. Est-ce vraiment cela? Savez-vous la différence entre une tendinite ou une bursite?
Les réponses dans la prochaine infolettre.
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